Focus ReBelles #5 : Eden Julien

 
 

Nouvelle semaine, nouveau numéro du #FocusReBelles. Cette fois, ce 5ème volet se concentre sur l’ailière gauche du Toulon Saint-Cyr Var Handball, pur produit du centre de formation : il s’agit d’Eden JULIEN ! 

Eden, comment s’est passée ta reprise ? 

Très bien. Mentalement, ça fait du bien de reprendre, surtout que tout est nouveau. Au début du confinement, ça faisait du bien de couper, parce que la saison était un peu compliquée. Au final, plus le temps passait, plus je ressentais le manque de jouer. C’est pour ça que dès que les entraînements ont repris au Palais des Sports, je suis arrivée avec un très bon état d’esprit et l’envie de retrouver les sensations.

Avant d’intégrer la D1 du Toulon Saint-Cyr Var Handball, tu as connu le centre de formation du club dans lequel tu as fait tes armes. Quel est ton ressenti, ta vision sur l’évolution du club depuis toutes ces années ? 

Le club a énormément évolué. En quelques années, il s’est vraiment professionnalisé. Après, je suis arrivée jeune, du coup je n’avais pas encore conscience de tout l’environnement autour des joueuses et du staff. Mais je pense qu’à tous les niveaux, il y a eu une amélioration, que ce soit au niveau du staff qui s’est agrandi, le centre de formation qui s’est vraiment amélioré par rapport aux premières années où il a été créé, le nombre de partenaires, etc. On sent vraiment cette différence depuis que Toulon Saint-Cyr Var Handball est installé en D1, depuis 10 ans, c’est un fait.

Si l’on devait qualifier les origines handballistiques d’Eden Julien, nous pourrions dire qu’elle est un pur produit du club, car issue d’une formation dispensée par Dominique Blanchet. Arrivée en 2009 au Toulon Saint-Cyr Var Handball, la jeune Eden a fait toutes ses classes dans le Var. À 8 ans, elle commence à manier la “petite balle qui colle” à la Seyne Var Handball et y reste jusqu’à ses 14 ans. En 2009, elle signe à Toulon et en parallèle, elle suit ses études au Pôle Espoir de Marseille. À 18 ans, elle intègre le centre de formation du TSCV.

Quelles sont tes premières impressions sur Laurent Puigségur, le nouveau coach du TSCV ? Qu’est-ce qu’il attend de toi ?

Il apporte beaucoup de nouveauté. Dans tous les entraînements que l’on a pu faire depuis la reprise, pas une seule fois nous avons dû faire un exercice deux fois. Laurent est très dynamique, ce qui incite implicitement tout le monde à l’être aussi, et on sent qu’il a de l’expérience et qu’il aime ce qu’il fait. Ce qui est appréciable aussi, c’est qu’on peut échanger avec lui, donc pour l’instant, je ne vois que du positif sur l’arrivée de Laurent.

Tu es sûrement celle qui connait le mieux Dominique Blanchet, responsable du centre de formation et récemment passée entraîneur adjointe. Selon toi, que peut-elle apporter aux joueuses en complément des enseignements de Laurent ? 

C’est encore les débuts avec Laurent, donc je ne peux pas vraiment dire ce que Dominique peut apporter de plus que Laurent. Mais ce qui est sûr, c’est que Dominique rime avec rigueur. Elle donne toujours des petits conseils précis sur certaines choses, des gestes techniques, elle a vraiment un oeil d’experte. Même si elle est très axée sur la formation et sur les jeunes, sa carrière de joueuse professionnelle donne du poids aux conseils qu’elle nous donne et nous incite à écouter attentivement. C’est pour ces raisons que je pense que Laurent et Dominique formeront un bon binôme parce que Laurent est à l’écoute, il fera attention à ce qu’elle puisse donner son avis. Avoir ce binôme d’entraîneurs complémentaires permettra peut-être de faire la différence.

Qu’est-ce que tu penses de cette nouvelle équipe ? Un mot sur les recrues qui ont rejoint le groupe cette saison ? 

Cette équipe a l’air vraiment impliquée dans ce qu’elle fait, et je pense que les nouvelles recrues vont pouvoir amener beaucoup de positif et de diversité dans le jeu. Elles ont toutes quelque chose à apporter au groupe, et elles sont toutes combatives. Le fait d’avoir beaucoup de nouvelles joueuses permet de recréer une nouvelle dynamique de groupe, et le fait que l’entraîneur soit nouveau permet aussi de mettre les choses à plat et de repartir vraiment sur de nouvelles bases. Je pense que cela a grandement facilité leur intégration, elles ont trouvé leur place dans le collectif rapidement, c’est une très bonne chose.

Eden joue principalement en N1. Lors de la saison 2016/2017, elle fait quelques apparitions remarquées en D1, mais reste sous les ordres de Dominique Blanchet en équipe réserve. En manque de temps de jeu, Eden décide de quitter le TSCV et rejoint Bouillargues en D2F. 

Après un passage réussi à Bouillargues, Eden est de retour au TSCV en juillet 2018 et s’engage dans le club varois jusqu’en juin 2022. Son retour dans le club s’accompagne de la lourde tâche de palier l’absence de son binôme à l’aile, Siraba Dembelé. Loin d’être effrayée par cette responsabilité, la numéro 23 monte en puissance dans l’effectif et prouve ses qualités au travers de ses nombreuses réalisations tout au long de la saison 2018/2019. Elle a donné entière satisfaction au staff et aux présidentes, qui décident alors de prolonger son contrat de deux années supplémentaires.

Lors de sa signature, l’ailière gauche déclarait : « Je suis très contente de re-signer à Toulon Saint/Cyr car j’aime ce club et je n’oublie pas que c’est ici que j’ai été formée. Je suis ravie de représenter ma ville, mon département, ma région et c’est un plaisir de re-signer pour deux ans avec le nouveau projet qui se met en place et notamment l’objectif de participer prochainement à une Coupe d’Europe avec Toulon Saint/Cyr. ».

Qu’est-ce qui te plaît le plus quand tu joues un match au Palais des Sports de Toulon ? 

Le moment de l’arrivée des joueuses avant le match. Quand on entend l’animateur crier notre nom, avec les spectateurs derrière qui applaudissent, c’est vraiment un moment que j’apprécie beaucoup.

Marine Dupuis, qui a quitté pour la première fois Besançon pour rejoindre le club Varois cette saison, est ta nouvelle partenaire d’aile. Comment vois-tu votre paire ? Quelles sont vos similarités et vos complémentarités ? 

Au niveau des similarités, on court beaucoup. On démarre très vite pour les contre-attaques toutes les deux, je pense que c’est vraiment ça qui nous caractérise. Pour ce qui est de nos différences, je pense qu’on n’a pas du tout la même façon de “shooter”, et notre jeu est un peu différent. Techniquement, Marine est très pointue, sur ses gestes, sur ses tirs et son jeu. Je suis contente parce qu’on va pouvoir s’apporter beaucoup mutuellement, et s’entraider. Et puis surtout, il ne faut pas oublier que c’est la reine des pénaltys ! [rires]

Si tu devais choisir ton geste technique favori, ce serait lequel ? 

J’aimerais dire la roucoulette, mais je ne la maîtrise pas encore parfaitement ! [rires] Sinon, le lob parce que celui-là, au moins, j’y arrive.

Un message pour tes supporters toulonnais avant les retrouvailles le 9 Septembre ?

Ça fait très longtemps qu’on ne s’est pas vu, on n’a pas pu se dire au revoir la saison dernière, clôturer cette saison dans les règles. Du coup, j’ai vraiment hâte de les retrouver, de retrouver les sensations, leurs encouragements. J’espère qu’ils seront nombreux et… assidus ! [rires] Pour ça, il faut qu’on leur donne envie de revenir, qu’on leur montre du beau spectacle.

Rendez-vous le 9 Septembre pour le grand retour des ReBelles au Palais des Sports face à l’ESBF Besançon ! Et nous vous rappelons que la campagne d’abonnement 2020/21 a déjà débuté ! Pour vous abonner et soutenir Eden et les ReBelles toute la saison, cliquez ici !

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