Au lendemain de l’annonce de son transfert dans le Var pour 2 saisons, nous avons eu l’occasion d’échanger avec Amandine Balzinc afin de faire plus ample connaissance avec la future gardienne de buts du TSCV.
Tout d’abord, afin de te connaître un peu mieux, peux-tu nous parler de ton parcours handballistique ?
J’ai commencé à 8 ans à Goussainville (95). J’avais beaucoup d’énergie et toujours envie d’en faire plus, je faisais de l’athlétisme, du violon, du scoutisme, j’avais besoin d’être occupée et j’aimais ce que je faisais.
L’amour du Hand est venu plus tard quand j’avais 13 ans à Eaubonne (95). Je suis surclassée en -16ans dans un groupe qui se connaît depuis longtemps. J’évoluais au poste d’arrière gauche avec cette équipe dans laquelle je m’étais bien intégrée et qui représentait, pour moi, comme une deuxième famille.
Puis, lors d’un tournoi de préparation, la gardienne de l’équipe ne se sentait pas très bien et donc je me suis proposée pour la remplacer. Et puis il s’est avéré que tout le monde trouvait que j’avais des qualités et des capacités pour le poste de gardienne.
Ensuite, mes parents ont été contactés par le DTN de Paris afin de me proposer de m’inscrire en Sport Études et c’est ainsi que je suis réellement devenue gardienne. Je m’entrainais avec des filles expérimentées, j’appréciais l’ambiance qu’il y avait dans le handball, le collectif et son environnement.
Les évènements se sont vite enchainés, au départ, le handball était l’une de mes passions mais il me fallait un centre de formation si je voulais devenir professionnelle. Quelques jours plus tard, l’entraîneur du centre de formation du Havre me contacte et j’ai saisi l’opportunité qui s’offrait à moi sans hésiter.
En parallèle, j’ai poursuivi mes études et j’ai passé le concours pour devenir éducatrice spécialisée.
Après ma formation au Havre, Lommes/Lille (D2) m’a contacté pour un double projet : mon premier contrat pro et la poursuite de ma formation. Malheureusement, le club est redescendu en N1.
Cannes me contacte alors avec un projet pour remonter en D2. L’école me transfère également et je redouble ma 2ème année de formation. Ce fut une excellente année scolairement et handbalistiquement. Mais sur ma dernière année de contrat, le club fait faillite. Je me suis donc retrouvée sans club. Puis, tout en finissant ma formation, j’ai pu intégré l’OGC Nice ce qui m’a permis de faire mes premiers pas en D1 et de progresser notamment au contact de Cléopâtre Darleux.
Enfin, mon aventure avec Mérignac a commencé en 2016 avec ce projet d’amener le club en D1.
Deux titres successifs et mon aventure avec le « petit ballon qui colle » était lancée.
Tu évolueras donc au TSCV la saison prochaine, qu’est ce qui a motivé ce choix de carrière ?
Avec Mérignac c’est une aventure de 4 ans qui s’achève, et il était temps de passer un pallier en changeant de club et d’environnement.
Le projet du TSCV, jouer des places européennes à terme et un nouveau coach avec des méthodes différentes, tout ça est important pour moi.
Puis mes échanges avec les jumelles Emma et Laurie Puleri Sanne Van Olphen et Stine Svangaard (4 anciennes Toulonnaises évoluant à Mérignac) sur leurs expériences au TSCV et les aspects positifs que ça leur a apporté ont également influencé mon choix.
De plus, je connais un peu le Sud-Est, ce qui a facilité mon choix.
Quelles ambitions pour la saison prochaine avec ta nouvelle équipe ?
Après mon échange, avec Laurent Puigségur, sur le handball, j’espère pouvoir amener le TSCV plus loin et être une force qui permettra au club d’atteindre les objectifs de cette équipe qui est capable de challenger n’importe qui.
Puis, évidement d’avoir le maximum de victoires avec ma nouvelle équipe et de prendre plaisir à jouer avec elle.
Quelle image du club avais-tu avant de signer ici ?
Lorsque j’ai joué pour la première fois à Toulon, j’avais 17 ans et j’étais à Cergy. A ce moment, le TSCV était un grand club avec des ambitions et une histoire dans le monde du handball féminin. Donc, lorsque le club me contacte c’est une opportunité que je ne pouvais pas rater.
Tu connais un peu le Var, Toulon ?
A part le tournoi de plan de Cuques, où les jumelles Emma et Laurie Puleri m’ont présenté leur « sud », et ma période vécue à Cannes et Nice, je ne connais pas encore vraiment le Var mais je compte bien découvrir ce département.
Enfin, pour prendre de tes nouvelles en cette période de confinement, comment tu gères cette situation particulière ?
Je m’occupe sereinement à la maison…ce n’est pas la pire période pour rester chez soi avec le beau temps : je fais mon petit jogging quotidien, entre mon téléphone, les films (là je regardais Creed 2), les séries (Homeland), les livres (Maradona ma vérité), c’est une période pour pouvoir se préparer et réfléchir sur le sens de la vie.
Une routine s’est installée avec des exercices différents mis en place tous les jours par notre préparateur physique pour améliorer mes performances.
Ce qui importe dans cette situation si particulière, ce n’est pas la recette mais les ingrédients que l’on peut y mettre…